Aussie va la vie...

Nous y sommes !
Le premier Grand Chelem de l'année est désormais terminé et de nombreux évènements se sont passés, chamboulant les hémisphères de cette planète tennis en pleine eruption ! Explications :

Nadal de béton
A 22 ans, Federer venait de remporter son premier tournoi du Grand Chelem, Nadal lui en compte déjà 6 à son actifs ! 4 Roland-Garros, 1 Wimbledon et 1 Open d'Australie au terme d'une finale extraordinaire entre les deux meilleurs ennemis.
Malgré l'admiration que je porte pour Nadal, il faut bien admettre au terme de cette finale qu'il n'a pas livré là son meilleur tennis.
Certains pencheraient à dire que Nadal n'a pas gagné cette finale, mais que Federer l'a perdue.

Pourquoi ?
Tout simplement car Federer n'a pas livré la bataille que l'on attendait. Tradif à monter au filet, il s'est laissé prendre dans la défense sans faille de Nadal qui n'a eu de cesse de pilonner le revers du Suisse en attendant la faute. De beaux échanges certes, mais une victoire dans l'usure qui aura duré plus de 4heures. Autre étonnement, le nombre de balles de breaks transformées par le suisse est proche du néant. 4 sur 13 seulement, quand un Nadal n'en rate que trois durant tout le match. Enfin, le dernier set, pourtant prometteur d'une belle bataille comme celle de Wimbledon, aura déçu par son jeu a sens unique et la défaite sans surprise d'un suisse défait de ses cles de meilleur joueur mondial.

La lenteur Suisse.
Comme toujours, Federer aura été applaudi pour sa capacité à réussir des coups venant de nulle part, flirtant avec les lignes et usant (voire abusant) de ses challenges pour grapiller le moindre point... Stratégie payante dans de nombreux cas malgré l'agacement de l'arbitre.
Cependant, que les détracteurs de Nadal, s'insurgeant dès que l'on lui prête le mot "technicité" passent leur chemin. La précision des coups ainsi que la vitesse d'exécution reste incroyablement technique. Parvenir à passer une balle juste devant un Federer monté au filet, sans que ce dernier n'envisage de la toucher relève de l'exploit ! De plus, sa concentration sur les points importants, en breakant ou durant les tie breaks aura permis au Majorquin de défaire un suisse en larmes durant la remise des prix.

La couronne du Roi
Si Nadal n'avait pas besoin d'un article pour prouver son talent, ce trophée le couronne d'office comme le Roi de cette planète pendant encore de longues semaines. Vainqueur de trois grands chelems sur trois surfaces différentes, Nadal est pressenti pour parvenir à réaliser le Gradn Chelem en remportant les 4 tournois majeurs d'affilés. Exploit peu réalisé mais réalisable pour celui qui part en terrain connu sur la terre battue parisienne dès le mois de Juin et à qui l'on prête au moins le petit chelem.